Nos économies modernes subissent de plein fouet les conséquences de deux facteurs de natures différentes : la pression de la norme, et l’évolution des comportements qui s’appuient sur les nouvelles technologies de l’information, de la communication et de la localisation.

Si Monaco n’est pas touchée pour le moment par une “ubérisation” de son modèle économique et de sa société, il va pourtant falloir accompagner un inexorable mouvement, l’anticiper et s’adapter.

Anticiper le caractère normatif de certaines régulations supranationales, avec une avancée sereine dans d’indispensables négociations avec l’Union Européenne, c’est le rôle qu’assument avec conscience et responsabilité les autorités exécutives de notre Pays.

Pour le reste, la vivacité de notre économie et la santé de nos entreprises passent par une adaptation au monde qui nous entoure, et par une anticipation perpétuelle des nouveaux process et de la nouvelle donne mondiale induite par l’arrivée massive des nouvelles technologies dans la vie quotidienne. Le monde s’est rétréci à la fois par les transports pour les marchandises, mais aussi pour toutes les productions intellectuelles qui peuvent être réalisées ailleurs et délivrées instantanément à Monaco par l’Internet.

Si Monaco n’est pas à la traîne, il lui faudra être à la pointe et pour cela la FEDEM continuera d’accompagner le mouvement. Les entreprises de Monaco et leurs dirigeants peuvent compter sur notre organisation pour défendre leurs intérêts dans ce nouveau prisme économique, politique, social et technologique. Pour cela, les dossiers qui nous attendent sont nombreux : télétravail, droit des données numériques, attractivité, pour ne citer que ceux-là.

Mais aussi circulation, accès à Monaco pour les travailleurs extérieurs, manque de bureaux et de logements d’actifs, ces autres sujets seront au cœur de la rentrée 2015.

Au service de chacune et chacun d’entre vous, vos instances sont à la tâche, méritant l’implication de toutes les entreprises pour préserver et développer encore ensemble ce qui fait partie de la notion d’attractivité monégasque : la vitalité de sa vie économique et sociale, associée à un système institutionnel stable, la sécurité, le climat et la localisation unique au monde de notre pays.

Le Président Philippe Ortelli