Nous sommes à Monaco dans un environnement que nos concurrents nous envient. Monaco est un pays qui dispose de nombreux atouts qui en font une place fortement attractive.

Mais attention à ne pas s’endormir sur nos lauriers. Le monde bouge vite, très vite même. Et il faut que la gouvernance de la Principauté, sous la conduite de notre Souverain, s’attache à anticiper les transformations de l’économie et à accompagner les mutations de l’activité de nos entreprises.

Pour cela, l’outil législatif est primordial. Parité, inaptitude, second volet de la loi sur le handicap (sur le bâti), modernisation de l’économie, télétravail, il faut désormais que les choses avancent et la FEDEM compte sur un bon fonctionnement des institutions entre les deux co-législateurs que sont le Gouvernement Princier et le Conseil National. Gouverner c’est prévoir, et dans notre domaine, il faut surtout anticiper et accélérer pour bien conserver ces avantages comparatifs et concurrentiels.

Le droit économique et social doit continuer sa mise à jour, et sur certains points sa mise à niveau. C’est important pour que nos entreprises ne se retrouvent pas face à des problématiques dues à des vides juridiques, ou à des manques de dispositions.

De manière générale, dans un pays où l’Etat joue un rôle plus important qu’ailleurs, ne serait-ce que par son niveau d’investissement dans l’économie nationale, il faut que ce même Etat réduise l’écart entre sa législation en vigueur et la réalité opérationnelle de nos activités. C’est en étant à jour, réactifs et performants sur le plan de nos outils juridiques, pour réguler et encadrer le développement économique global de notre Principauté, que nous continuerons d’être attractifs, en visant l’excellence, pour faire réussir notre Pays pour le bénéfice de tous.

Le Président

Philippe Ortelli