Parce que nous ne pouvons plus laisser sans réaction le problème de l’accès à Monaco par le rail se détériorer, la FEDEM a récemment interpellé Renaud Muselier, Président de la Région PACA, pour lui faire part de sa consternation. Oui la Principauté a besoin du rail, et la SNCF a su avoir besoin de Monaco. Il convient donc que les usagers puissent se rendre par le train à Monaco, et bien sûr en repartir, dans des conditions dignes de pays socialement, industriellement et technologiquement avancés. M. le Président Muselier a répondu favorablement et nous allons organiser une rencontre.

La mobilité touche tout le monde. Nous vantons souvent les mérites de la proximité de l’aéroport de Nice-Côte d’Azur, mais quand le temps de parcours entre celui-ci et le Jardin Exotique est équivalent au minimum à la durée d’un vol depuis Londres, Paris ou Genève, nous avons un problème. Alors la FEDEM appuiera de toutes ses forces l’ensemble des propositions de l’État monégasque pour résorber cette problématique. Du transport en site propre aux infrastructures traversantes, des télécabines aux funiculaires en passant par des parkings de dissuasion avec transports en relais : nous serons aux côtés des autorités.

Idem pour le développement du logement pour actifs autour de la Principauté. Notre modèle économique et social est attractif pour les raisons que chacun sait. Mais cette attractivité s’entretient, et l’évolution de notre environnement opérationnel direct doit être anticipée pour la pérenniser.

L’économie monégasque ne peut s’appréhender qu’en croisant les regards et en prenant en compte des paramètres pluridimensionnels. Monaco doit prendre la main dans tous les domaines, et rester un pays ouvert à la négociation, avec son propre prisme, inaliénable, mais compatible avec la plupart des intérêts croisés, pour peu qu’on y mette de l’énergie et de l’intelligence collective.

Dans tous les domaines qui ont et auront des conséquences sur le modèle économique et social avancé de la Principauté, la FEDEM continuera sa mission de réflexion, d’accompagnement, et parfois de lanceur d’alertes.

Le Président, Philippe Ortelli