La réussite économique de Monaco dépend de nombreux facteurs.

Elle s’appuie tout d’abord sur la capacité de l’Etat à investir en permanence dans la vie économique et structurante, et sur les éléments fondateurs de notre attractivité : la sécurité, la stabilité de notre système politique, la juste flexibilité de notre législation sociale, notre situation géopolitique, et notre climat favorable. Elle se construit tous les jours grâce à l’énergie et à l’implication des entrepreneurs qui sont à la source de notre vivacité économique et financière. Et elle s’appuie enfin sur les salariés qui apportent leur créativité et leur professionnalisme au pays.

Demain, nous devrons agir ensemble, avec les autorités du pays, pour anticiper et prévoir les problèmes croissants de logement des salariés. Dans un pays où la pression immobilière est déjà très forte, ce qui est aussi une marque de performance économique, il va de soi que loger les salariés s’appréhende sous l’angle extérieur aux frontières de la Principauté, en zone limitrophe essentiellement. Aujourd’hui, nos salariés viennent de plus en plus loin avec un coût écologique de près de 25 000 tonnes de CO2 par an, un coût humain de 1,5 millions d’heures perdues, pour un coût financier de 10 millions d’euros. Il est urgent de trouver des solutions adaptées pour les rapprocher de Monaco.

Non seulement la sédentarisation des pendulaires à proximité permettra de contribuer à résorber les problèmes d’accès à la Principauté, mais elle permettra aussi de créer ce lien social nécessaire pour qu’ils se sentent concernés par les politiques publiques monégasques, et partagent ainsi nos objectifs de manière collective.

Il nous faut raisonner en termes de bassin de vie : en 2019, continuons ensemble de favoriser le rapprochement de nos forces vives.

À vous tous qui œuvrez chaque jour pour bâtir la Principauté de demain solide et dynamique, je souhaite le meilleur pour cette nouvelle année qui s’annonce.

Le Président, Philippe Ortelli