Le Président de la FEDEM Philippe Ortelli avait été interrogé par Amaury Caillault sur le projet de Loi n° 1095 avant qu'il soit voté le 4 décembre 2024 par le Conseil National. Cette interview est maintenant publiée et en ligne sur le site de Monaco Hebdo.

Il avait signalé les faiblesses de ce projet de loi qui constituait certes une avancée mais ne répondait pas à tous les besoins des entreprises et des stagaires :

"Monaco Hebdo avait interrogé Philippe Ortelli, président de la fédération des entreprises monégasques (Fedem), avant cette adoption. Selon lui, « ce texte de loi était nécessaire pour une sécurité légale des entreprises et des stagiaires. Aussi nous approuvons sur le principe l’initiative du gouvernement d’avoir voulu mettre en place un dispositif légal relatif aux stages en milieu professionnel, qui n’étaient jusqu’ici réglementés que par une circulaire. » Mais il regrette que ce texte, pourtant crucial pour les entreprises, n’ait pas préalablement été étudié avec eux, empêchant ainsi une exploration exhaustive des pistes de modernisation et des opportunités propices au bon fonctionnement et à l’équilibre du stage. « Nous avons analysé ce projet de loi avec les membres de notre bureau et de notre conseil fédéral, qui représentent les entreprises monégasques, et avons transmis cette analyse au Conseil national. Tous ont déploré de ne pas avoir été consultés en amont, pour discuter des articles de cette potentielle future loi », ajoute Philippe Ortelli.
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« L’entreprise d’accueil ne doit pas utiliser excessivement la force de travail du stagiaire. Elle doit lui assurer une formation en retour, mais il est impensable qu’elle ne puisse pas lui faire effectuer une tâche propre au métier qu’il découvre, afin qu’il en apprécie toutes les facettes. La notion de stage doit être assouplie et rendue plus efficiente, sans toutefois opérer un basculement du stage dans le régime juridique du « travail », avec toutes ses contraintes. Le stagiaire ne doit pas être un salarié déguisé. Des limites raisonnables doivent être mises en œuvre, mais celles-ci ne doivent pas détruire l’intérêt formateur du stage. »"

Lisez l'interview complète sur le site de Monaco Hebdo : Loi sur les stagiaires : trop « restrictif » pour la Fedem par Amaury Caillault. Publié le 24 décembre 2024 à 09h30

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